Pour le trentenaire de la mort de Dalida, la star (francophone) absolue du 20e siècle, le Palais Galliera lui consacre jusqu’au 13 août une rétrospective (à défaut du Musée de la Musique, j’imagine), sobrement intitulée Dalida – une garde-robe de la ville à la scène et pleine de paillettes, plumes et velours.
En quelques salles, l’exposition retrace les grandes périodes de la vie de Dalida, de la jeune célébrité au look très New Look à la chanteuse de récitals jusqu’à la pop icon du disco et du cinéma.
Dans le vestiaire de Dalida se croisent Balmain, Jitrois, Charles Jourdan, Yves Saint-Laurent et Cacharel, mais aussi des créations anonymes trouvées loin du parcours des grands créateurs. On y trouve aussi bien des classiques (robes cocktails en faille de soie marquées à la taille déclinées en plusieurs couleurs, robes longues aux coupes simples et résolument intemporelles), mais aussi des accessoires fantaisie et total looks post-hippies en polyester aux motifs floraux et crop tops-pattes d’éph assortis.
De clips en vinyles, on suit Iolanda Gigliotti de son premier récital jusqu’au Sixième Jour, sa garde-robe retraçant autant l’évolution de sa carrière en 30 ans que les époques et ambiances qu’elle a traversées.