Il y a quelques semaines, j’ai eu envie de quitter Paris le temps d’un week-end et d’en profiter pour visiter un musée de province. Après avoir hésité avec le Frac de Dunkerque, c’est sur le Centre Pompidou Metz que mon choix s’est porté. J’y ai vu les 3 expositions présentées en ce moment : Formes Simples, 1984-1999 – La Décennie, et enfin Phares, dont je vais vous parler ici.
Les liens entre les oeuvres exposées dans Phares sont très simples : toutes sont très grandes, voire trop grandes pour être présentées au Musée du Centre Pompidou (à Paris, si vous avez suivi), mais surtout elles sont marquantes dans l’histoire de l’art du XXe siecle.
Ces tableaux, toiles peintes et sculptures lumineuses n’ont donc à priori pas d’autre point commun que leur taille. Et pourtant, des ponts s’établissent, entre le rideau de scène de Picasso et les panneaux réalisés par Robert Delaunay pour le Hall des réseaux du pavillon des Chemins de fer, à l’Exposition internationale de Paris en 1937. Entre l’aplat de noir de Soulages et les grilles colorées de Hantaï. Entre la pureté des formes de Anish Kapoor et de Robert Irwin.
Impossible de cacher son plaisir de se balader entre les oeuvres des grands noms de l’art moderne et contemporain, Flavin, Stella, Viallat, surtout quand on se dit que certaines des oeuvres présentées ici n’avaient pas été montrées au public français depuis des décennies. Phares, un bel accrochage événement sous les hauts plafonds du Centre Pompidou Metz et une excellente occasion de faire un tour en Lorraine avant 2016 (oui, vous avez le temps).
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