Les oeuvres de Lee Ufan, dont vous avez peut-être eu un aperçu au Musée de la Chasse et de la Nature, se marient merveilleusement bien avec les jardins de Versailles, le calme des petites allées, la majesté des bassins. L’épure des oeuvres suit celle des jardins à la française et les pierres brutes font écho aux jardins à l’anglaise.
Pour ne rien gâcher, les oeuvres sont dispersées de façon à redécouvrir une jolie partie du domaine… sans pour autant s’épuiser à en parcourir toutes les allées (Versailles, c’est beau mais c’est grand). On passe même par le magnifique Bosquet des Bains d’Apollon, dont les groupes ont été restaurés il y a quelques années.
C’est un beau voyage contemplatif que nous offrent Lee Ufan et le Château de Versailles, quelque part entre le silence de l’art contemporain coréen et le faste du Roi Soleil.
Accessible avec un ticket d’entrée aux jardins (moins cher, moins de queue) et à voir absolument avant le 2 novembre.
la souris
Un jour, il faudra que je fasse une “expo” comme ça avec toi pour que tu me communiques ton enthousiasme. Des plasticiens exposés dans les jardins de Versailles, il n’y a guère que Bernar Venet qui m’ait amusé avec ses gros zigouigouis en métal, qui fonctionnaient comme autant d’objectifs pour découvrir de nouvelles perspectives et voir le parc comme l’artiste. Ces pierres, là, j’avouerais que ça me laisse perplexe, même si les photos que tu en fais sont très esthétiques.